
Piroplasmose du cheval : symptômes, transmission, traitement et prévention
Piroplasmose équine : une maladie parasitaire transmise par les tiques
La piroplasmose du cheval, ou babésiose, est causée par des protozoaires Theileria equi et Babesia caballi. Transmise par la tique, cette maladie parasitaire infectieuse attaque les globules rouges et peut entraîner de graves complications, notamment chez les chevaux de sport.
L’absence d’hiver rigoureux, de rotation des prairies ou d’entretien favorise la prolifération des tiques, principaux vecteurs. Les zones d’herbe haute, broussailles ou arbustes sont à éviter. De plus, les déplacements rapides des chevaux à travers la France peuvent faciliter la contamination de zones saines.
Comment se transmet la piroplasmose ?
La tique, hôte intermédiaire, devient infectée en mordant un cheval porteur. Le parasite se développe ensuite dans l’organisme de la tique, puis est transmis à un autre cheval via la salive lors d’un nouveau repas sanguin.
Deux types de piroplasmes sont rencontrés :
- Babesia caballi, responsable de la babésiose
- Theileria equi, responsable de la theilériose
Les symptômes sont similaires, seul un examen sanguin permet de les distinguer.
Symptômes de la piroplasmose chez le cheval
La piroplasmose peut se manifester sous plusieurs formes :
? Forme suraiguë (rare – poulains)
- Anémie sévère
- Muqueuses jaunes (ictère)
- Fièvre importante
- Pétéchies (taches rouges sur les muqueuses)
- Faiblesse extrême pouvant conduire à la mort
? Forme aiguë (la plus fréquente)
- Fièvre brutale (> 40 °C), transpiration
- Faiblesse, abattement
- Anorexie
- Congestion et jaunissement des muqueuses
- Œdèmes, urines foncées, fréquence cardiaque élevée
- Pétéchies, déshydratation, cheval couché sur le côté
? Forme chronique
- Amaigrissement progressif
- Baisse d'énergie et de performance
- Appétit réduit
- Anémie légère et persistante
Quels traitements pour la piroplasmose équine ?
Le traitement dépend du type de parasite identifié :
- Babésiose : Imidocarbe (Carbésia®), deux injections à 24 h d’intervalle
- Theilériose : Imidocarbe (à forte dose) + Oxytétracycline (antibiotique)
Ces traitements visent à faire disparaître les symptômes, mais ne garantissent pas l’élimination totale du parasite. Chez certains chevaux, la theilériose peut persister à vie.
? Après traitement, soutenez naturellement votre cheval :
Prévention : limiter les risques de piroplasmose
Voici quelques recommandations pour réduire l’exposition :
- Éliminer les hautes herbes et zones de broussailles dans les pâtures
- Pratiquer une rotation régulière des prés
- Vérifier l’absence de tiques après chaque sortie
- Soutenir le cheval via des produits naturels en période à risque
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Sources : Kalianxis, Vetocheval, France Agricole, Université Claude-Bernard Lyon I – Article informatif. Il ne remplace pas un avis vétérinaire.