Pourquoi est-il utile de complémenter son cheval ?
Le cheval domestiqué, vivant auprès de l'être humain depuis plusieurs millénaires, évolue bien différemment des chevaux qui, à l'état sauvage, parvenaient à se nourrir et à se reproduire sans interactions avec l'Homme. Certains équidés vivent toujours à l'état sauvage ou semi-sauvage dans certaines parties du Monde. Cependant, cette domestication du cheval va de pair avec une modification de son rythme naturel. Ses sabots ne s'usent pas de la même manière que s'il vivait dans la nature, son tube digestif est sollicité différemment...
La sédentarité relative de certains chevaux impacte également leur appareil locomoteur. À l'état sauvage, le cheval se déplace sans cesse. Il s'emploie constamment et se mobilise toujours en suivant ses instincts ainsi que ses besoins physiologiques. En puisant certaines substances à travers sa quête de nourriture, le cheval sauvage se régule et ingère la plupart des minéraux et vitamines dont il a besoin. Cela implique une grande simplicité dans son alimentation, mais une mobilisation constante et auto régulée de son appareil digestif.
Il n'est pas rare que les chevaux reçoivent des aliments complémentaires en plus d'une alimentation classique. Ces compléments alimentaires sont annexés aux exigences du régime alimentaire traditionnel et quotidien du cheval. Ce complément apporte un soutien supplémentaire à la santé et au bien-être de votre cheval. Ces suppléments naturels empruntent ce qu'il y a de plus proche aux éléments nutritionnels présents dans notre écosystème.
Complémenter un équidé est un acte qui s’inscrit dans une démarche de confort. En outre, cela ne se fait pas à la légère, car il s’agit d’employer le ou les bons compléments en vue de soulager un ou plusieurs désordres. Il est également judicieux de connaître les associations possibles ou non des différents compléments. Notre rôle de conseil prend ici tout son sens.
Complémenter un équidé relève du principe “primum non nocere”. Autrement dit : en premier lieu, ne pas nuire. Il faut donc connaître la source des désagréments que subit l’animal, avant d’envisager l’apport d’un aliment complémentaire ponctuel ou en cure.
Donner un complément à son cheval dans une dimension préventive. Ici intervient le principe “mieux vaut prévenir plutôt que guérir”. Comme beaucoup le savent, le cheval et son organisme évoluent au jour le jour, grâce à un mode de vie adéquat et une bonne alimentation. L’activité physique du cheval, son moral, l’attention qu’on lui porte, des check up réguliers sont autant d’éléments qui informent sur l’état de santé et l’état en général.
Néanmoins, lorsque l’on est confronté à un cheval en bonne santé qui pourtant avance dans l’âge, on peut lui proposer des aliments complémentaires. Ceux-ci auront une incidence sur le soutien articulaire, ou bien sur la bonne tenue des fonctions basiques (le renouvellement du poil, de la corne, le drainage naturel effectué par les organes émonctoires,etc.).
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