Crème cicatrisante pour chevaux - Distri'Derm





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Les dermatoses équines sont source de douleur, de prurit, d’inconfort et prédisposent le cheval à des infections cutanées qui peuvent subvenir au cours d’une autre maladie.
La peau reflète l’état général du cheval. Une dermatose peut être la seule manifestation visible d’une affection générale. Par exemple une photosensibilisation des zones glabres peut être liée à une insuffisance hépatique sévère, être simplement secondaire à l’ingestion de plantes photo- sensibilisantes ou due à une exposition excessive au soleil.
Les maladies de la peau chez le cheval peuvent en prendre en considération plusieurs critères liés à :
L’âge : de nombreuses dermatoses se manifestent seulement dans une tranche d’âge donnée. Cas des anomalies congénitales ou héréditaires comme l’épidermolyse bulleuse ou les dysplasies folliculaires qui se manifesteront le plus souvent les six premiers mois de vie.
La race : des prédispositions ont été mises en évidence (dysplasies folliculaires chez l’appaloosa, le vitiligo chez le pur-sang arabe ou encore l’hypersensibilité aux piqûres d’insectes chez le poney shetland).
La robe : de nombreuses dermatoses y sont liées, notamment pour les chevaux à peau claire qui sont plus sensibles au soleil
Le mode de vie : l’environnement dans lequel évolue le cheval, son alimentation, son utilisation.
Un examen clinique minutieux et complet permettra de mettre en évidence toute maladie systémique qui pourrait expliquer l’apparition de lésions cutanés, et d’apprécier l’état général du cheval.
Afin d’identifier le type de dermatose, il est nécessaire dans un premier temps de noter si les lésions sont généralisées ou localisées, bilatérales, symétriques ou encore irrégulières. Le positionnement des lésions est importante car certaines dermatoses touchent des zones bien spécifiques.
On distingue deux types de lésions : primaires et secondaires. Les lésions primaires sont causées directement par la dermatose. Les lésions secondaires (d’origine inflammatoire, infections secondaires, ou d’origine traumatique que le cheval peut s’infliger. Le plus souvent ces lésions secondaires viennent occulter les lésions primaires.
La dermite estivale est la dermatose allergique la plus fréquente chez les chevaux. Elle est due à une hypersensibilité à la salive des insectes du genre Culicoïdes principalement (d’autres insectes peuvent être impliqués). Selon les travaux des Dr Scott, Miller en 2011 et du Dr Pin en 2012, il semblerait qu’il existe des prédispositions raciales et peut être même familiales. Permis les races les plus sensibles : les Shetlands, les Pur-Sang Arabes et les Frisons. La DERE n’a pas de limite lié à l’êge et peut apparaitre dès l’âge de 2 ans. Dans la majorité des cas, elle se développe avant l’âge de 4 ans, après quelques saisons de pâture. Seuls quelques individus sont atteints dans une écurie. Bien que des races soient plus fragile, toutes les races peuvent souffrir de la dermite estivale. Les ânes sont également touchés.
Les manifestations externe sont saisonnières, du printemps à l’automne, ce qui correspond aux périodes d’activités des Culicoïdes. La localisation la plus fréquente des lésions est la ligne du dos, mais le ventre peut également être atteint, selon l’espèce de Culicoïdes. Les lésions sont prurigineuses et deviennent croûteuses, elles apparaissent en général à la base de la crinière, sur la croupe et la queue. En phase chronique les lésions peuvent devenir dépourvu de poils et surinfectées. Elles disparaissent en hiver les premières années, mais tendent à devenir permanentes au fil des ans.
La DERE peut rendre l’animal inapte à son utilisation. Une perte de poids peut être observée, liée au prurit et au stress constant. Certains chevaux peuvent cumuler la DERE avec une dermatite atopique ou une allergie alimentaire, ce qui complique tant le diagnostic que le traitement de la dermite estivale.
Le diagnostic se fondera sur l’historique, l’examen physique et l’efficacité de l’épreuve de soustraction aux piqûres d’insectes.
Le traitement de la dermite estivale consiste à limiter le contact avec les insectes et à gérer le prurit par un traitement local ou systémique. Le cheval doit être protégé des insectes à l’aide d’un produit répulsif (qu’il faudra renouveler plusieurs fois par jour) et l’application d’une crème cicatrisante et apaisante sur les zones atteintes.
Si cela est possible rentrez votre cheval à l’écurie aux heures d’activité des insectes (souvent l’aube et le crépuscule). Dans les écuries vous pouvez vous équiper d’un destructeur d’insectes, qui aura aussi l’avantage de réduire la population de mouche.
Côté pré il convient de s’assurer qu’il n’y a pas d’eau stagnante aux abords direct de la pâture et que les crottins soient enlevés régulièrement afin de réduire un terrain favorable à la reproduction des insectes impliqués dans ce trouble cutané.