Plantes toxiques pour les chevaux : la liste à connaître en 2025

La pâture n’est pas toujours un havre de sécurité. Certaines plantes présentes dans les prés, les haies ou même le foin peuvent provoquer des troubles graves chez le cheval : coliques, ataxie, tremblements, voire intoxication aiguë fatale. En 2025, connaître la liste des plantes toxiques pour les chevaux est indispensable pour prévenir les accidents, protéger la santé de votre équidé et éviter des conséquences irréversibles.

Pourquoi certaines plantes sont-elles toxiques pour le cheval ?

Les chevaux sont sensibles à de nombreux composants naturels présents dans certaines espèces végétales. Alcaloïdes, glycosides cyanogénétiques, tanins, oxalates… ces substances peuvent perturber gravement leur système digestif, nerveux ou cardiaque. Certaines plantes sont toxiques fraîches, d'autres en version fanée ou séchée (dans le foin notamment), ce qui les rend d’autant plus difficiles à repérer.

Quand et où les risques sont-ils les plus élevés ?

Les risques d’intoxication végétale varient selon les saisons et les pratiques :

• ? Printemps/été : jeunes pousses toxiques, plantes invasives dans les pâtures pauvres ou surpâturées.
• ? Automne : ingestion de feuilles ou fruits tombés (glands, érables, etc.).
• ? Hiver : ingestion de fourrages contaminés ou de haies taillées jetées dans le paddock.

Les chevaux les plus exposés sont souvent ceux qui ont un accès restreint à une herbe de qualité ou une alimentation équilibrée, les poussant à ingérer des végétaux inhabituels ou peu appétents.

Quels sont les symptômes d’une intoxication végétale ?

Les symptômes dépendent de la plante et de la quantité ingérée. On observe fréquemment :

• des troubles digestifs : coliques, diarrhées, anorexie, ballonnements ;
• des troubles neurologiques : tremblements, ataxie, comportement anormal ;
• une fatigue générale, de la déshydratation ou une baisse de température corporelle ;
• des atteintes hépatiques ou cardiaques selon les toxines impliquées.

Dans certains cas, l’intoxication peut provoquer une dégradation irréversible des organes ou entraîner la mort. Le diagnostic vétérinaire est souvent difficile et repose sur l’observation des symptômes et l’identification possible de la plante ingérée.

Tableau des principales plantes toxiques pour les chevaux

Plantes toxiques cachées dans le fourrage

Certaines plantes passent inaperçues une fois fanées ou broyées dans le foin. Le séneçon est redoutable dans les bottes de foin car son goût n’est plus dissuasif. Les coquelicots séchés, la morelle noire ou encore les restes de fougère sont également à surveiller de près.

Pour limiter les risques, il est recommandé de privilégier un fourrage de qualité, exempt de mauvaises herbes, et d’éviter les producteurs qui fauchent trop tôt ou sur des prairies envahies. Le contrôle visuel à chaque ouverture de botte reste une habitude salutaire.

Quels compléments utiliser en cas d’ingestion suspecte ?

En cas d’ingestion accidentelle de plante toxique ou de doute sur la qualité du fourrage, certains compléments naturels peuvent soutenir l’organisme du cheval :

• ? Draineurs hépato-rénaux : pour éliminer les toxines par les reins et le foie.
• ? Lithothamne ou argile pour apaiser la muqueuse digestive.
• ? Charbon actif végétal : utile en cas d’ingestion récente de toxines végétales (dans les 4–6h).
• ? Vitamine E : soutien antioxydant en cas de stress organique intense.

⚠️ En cas de doute ou de symptômes sévères, un vétérinaire doit être appelé sans délai. Ces compléments ne remplacent pas un traitement médical mais peuvent être utilisés en soutien après avis professionnel.