Faut-il vermifuger après une coproscopie ? Décryptage des seuils et résultats

Faut-il vermifuger après une coproscopie ? Décryptage des seuils et résultats

Catégories : SANTE DU CHEVAL

Coproscopie équine : que faire après avoir reçu les résultats ?

Une coproscopie permet d’évaluer la charge parasitaire d’un cheval. Mais une fois les résultats reçus, une question s’impose : faut-il vermifuger systématiquement ? Et à partir de quel seuil ?

Comprendre les OPG : œufs par gramme de crottin

Le résultat d’une coproscopie est souvent exprimé en OPG (œufs par gramme). Ce chiffre permet d’évaluer la quantité de parasites présents dans le tube digestif du cheval.

  • Moins de 200 OPG : charge faible. Le cheval est dit “faible excréteur”. Pas de traitement nécessaire en général.
  • Entre 200 et 500 OPG : charge modérée. À surveiller, une deuxième analyse 4 à 6 semaines plus tard est souvent recommandée.
  • Plus de 500 OPG : charge importante. Le cheval est considéré comme “fort excréteur”. Un traitement est généralement préconisé.

Les “forts excréteurs” : qui sont-ils ?

Environ 20 % des chevaux excrètent 80 % des œufs de parasites d’un groupe. Ce sont les forts excréteurs. Les identifier permet de cibler les traitements et de réduire la résistance aux vermifuges chimiques.

Ces chevaux peuvent avoir une immunité plus faible, un microbiote intestinal déséquilibré ou une sensibilité héréditaire. Les vermifuger en priorité réduit le parasitisme du troupeau dans son ensemble.

Vermifuger ou pas ? La logique raisonnée

Avant de traiter, demandez-vous :

  • Le cheval présente-t-il des signes cliniques ?
  • Le taux OPG dépasse-t-il 500 ?
  • A-t-il été vermifugé récemment ?

Un traitement peut être adapté en fonction du type de parasites identifiés, de l'âge du cheval, et de son état général. On privilégiera dans la mesure du possible des solutions naturelles en cas de charge modérée, ou pour renforcer l’immunité digestive entre deux cures.

Quels vermifuges naturels choisir en fonction du profil ?

  • Distri’Vern – pour un soutien en cure 7 jours post coproscopie, à renouveler après 3 semaines.
  • Offre pack Distri’Vern – idéale pour gérer les forts excréteurs sur plusieurs chevaux.
  • Verm’Phyt – pour l’entretien digestif de fond en élevage ou multi-espèces.

Fréquence recommandée des coproscopies

Il est conseillé de pratiquer une coproscopie 2 à 4 fois par an selon le type de cheval, la densité du pâturage et les antécédents parasitaires.

Un suivi régulier permet de moduler les traitements, de préserver la flore intestinale et d’éviter la sélection de souches résistantes.

En résumé, interpréter une coproscopie demande plus que lire un chiffre. C’est une clé pour mieux comprendre les besoins réels de votre cheval et ajuster vos soins en toute conscience.

Et vous, combien d’OPG affiche votre cheval ? ?

Partager ce contenu