Comment soigner une Plaie Superficielle du Cheval?

Comment soigner une Plaie Superficielle du Cheval?

Catégories : QUOTIDIEN DU CHEVAL

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Comment soigner une plaie superficielle chez son cheval?

Les plaies et autres menus petits bobos sont à un moment donné, au menu de tout propriétaire ou cavalier. Les chevaux n’étant pas dotés de la parole, ne peuvent parfois pas manifester leur inconfort ou nous dire si une petite coupure se localise à tel ou tel endroit.

Les bons réflexes avec son cheval

Ainsi, l’inspection systématique de votre compagnon lors de vos visites, constitue un réflexe qu’il est très important d’adopter. L’objet de cette brève, est d’aborder le soin des plaies superficielles :

  • Un cheval blessé suite au mauvais réglage d’une pièce de harnachement (muserolle, montants de filets, mors inadapté, selle ou couverture qui peuvent blesser le garrot, frottements trop importants au niveau des guêtres…),
  • Une petite morsure de congénère, une atteinte aux paturons au retour d’une sortie en balade ou en rentrant du paddock…

Telles peuvent être les situations qui aboutiront à des blessures sans gravité, mais que vous pourrez traiter vous même, sans être dans l’obligation d’appeler le vétérinaire.  

Le viatique du propriétaire d’équidé

Afin d’être dans les starting blocks, si d’aventure vous êtes confrontés à une blessure, gardez en tête qu’il faut avoir une petite boîte pharmacie à proximité de vos chevaux. Nul besoin d’être équipé d’un kit de chirurgie, mais du bon sens et bien sûr, réussir à ne pas oublier de compléter vos réserves lorsque vous piochez dedans.

Ainsi, munissez-vous en permanence :

  • de gants en latex,
  • de compresses qui ne pelucheront pas au contact de produits désinfectants, et qui n’accrocheront pas aux poils ou à la plaie.

Le coton, bien que pouvant dépanner, aggripe davantage. À l’instar d’une plaie humaine, on pense: “stopper l’étendue des dégâts” et fuir à tout prix la prolifération de bactéries. De ce fait, on doit disposer d’un désinfectant qui ne pique ni ne brûle pas.

Que faire avec un cheval douillet?

On peut rencontrer des chevaux un peu douillets, autant éviter le suraccident en le chatouillant au moment du nettoyage de l’atteinte. Certaines plaies sont localisées à des endroits peu pratiques. Le garrot et les zones mobiles (paturons par exemple) sont de temps en temps compliqués à bien soigner. À peine la cicatrisation commence, qu’un mouvement ou du matériel mal disposé, vont arracher les croûtes. Pour favoriser la mobilité ET la cicatrisation, il peut être judicieux d’avoir un corps gras et antiseptique à poser sur la plaie. Ce type de pommade fera barrière à l’humidité, aux poussières, aux poils, voire même aux insectes et acariens.

Il est également intéressant d’avoir en stock du nettoyant pour les yeux. Les insectes, des brins de paille ou de foin, occasionnent des démangeaisons. Dans ce contexte, la lotion oculaire soulagera votre cheval et l’empêchera de se gratter par tous les moyens possibles.

En somme, vous pourrez passer à côté d’éventuelles complications. Dans le doute, ne sachant pas si vous pourrez vous laver les mains au moment des soins, n’hésitez pas à vous équiper d’un gel désinfectant afin de procéder au nettoyage des bobos, le plus proprement possible. Inutile de le rappeler, mais quelques friandises dans les poches après avoir soigné votre compagnon, seront toujours de bon aloi!

Comment éviter les complications d'une plaie chez le cheval?

Une fois la plaie traitée, il est question de faire en sorte que la cicatrisation se déroule au mieux, et que surtout, vous puissiez déterminer les causes de la blessure. Par acquis de conscience, même une toute petite plaie doit être surveillée chaque jour. Quitte à renouveler la pose de désinfectant et de pommade antiseptique.

Si l’atteinte en question est occasionnée par du matériel inadapté, ne lésinez pas sur des essais d’accessoires à priori plus convenables et plus ergonomiques. Si votre cheval blesse aux paturons de façon récurrente, des protections consacrées se trouvent dans la plupart des selleries. Si vos guêtres sont trop rigides ou trop grandes, idem, très simple de se procurer des articles plus adéquats. Des chevaux sont parfois entre deux tailles… C’est le moment de faire des essais et de voir à l’usage comment ils réagissent au port de leur protections, aux textiles qui les habillent, et au matériel qui les équipe.

Si jamais la blessure est engendrée par un autre cheval, on fera en sorte de ne pas trop se rapprocher des troubles-fêtes… Il faut également se souvenir que le mieux est l’ennemi du bien. Prenons l’exemple d’un cheval équipé pour le transport. D’aucuns ne vont pas supporter de porter les hautes guêtres postérieures, et vont frénétiquement gigoter en essayant de “lancer” ces choses inconfortables. Ces réactions peuvent avoir des conséquences dramatiques, de surcroît durant le transport. Pourquoi ne pas préférer des cotons américains et des bandes, afin de protéger tout en confort?

En cas de doute

Sans devenir complètement alarmiste, il faut rester vigilant face à n’importe quelle blessure, aussi petite puisse-t-elle être. De microscopiques lésions peuvent générer de vastes désagréments, si le cadre de la désinfection n’est pas correctement respecté. Ceci étant dit, si vous suspectez le moindre problème (plaie chaude et gonflée, douleur lors d’une palpation périphérique à la blessure, boiterie selon la localisation, ou tout autre dysfonctionnement), appelez votre vétérinaire. Un bobo bien soigné, et des douleurs évitées, ne pourront que laisser des souvenirs autrement moins amers  de ses mésaventures à votre cheval.  

Brève proposée par ALJ - Distri'Horse33® Produis pour chevaux - ©Tous droits réservés

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