Qu'est qu'une tare molle chez le cheval?

Qu'est qu'une tare molle chez le cheval?

Cheval et tares molles : mieux comprendre pour mieux agir

Les tares dures avaient déjà été abordées sur le blog Distri’Horse33®. Aujourd’hui, nous faisons le point sur un autre type de déformation bénigne mais fréquente : les tares molles. Souvent peu graves, elles se matérialisent par des gonflements localisés, principalement sur les membres du cheval. Ces « gonfles » sont connues sous les noms de molettes, vessigons, hygromas ou encore capelets.

Comment reconnaître une tare molle chez le cheval ?

Les tares molles se reconnaissent à leur aspect visuel et leur texture souple au toucher. Situées juste sous la peau, elles apparaissent en général sur les membres, le garrot, la tête ou les articulations. Elles ne provoquent pas nécessairement de boiterie, de douleur ou de chaleur, ce qui aide à les distinguer d'autres pathologies.

Quelles sont les causes des tares molles ?

Les tares molles peuvent survenir suite à un choc, à des pressions répétées, une mauvaise posture (cheval qui se couche en “vache”), ou de manière spontanée. Un cheval qui se couche mal peut par exemple développer un hygroma du coude. D’autres causes possibles incluent une activité physique mal adaptée, un matériel non conforme (selle, tapis), un manque de mobilité ou encore une prédisposition génétique.

Les différents types de tares molles

  • Hygroma du coude : fréquent chez les chevaux qui se couchent sur le côté.
  • Vessigon tendineux : localisé derrière ou au-dessus du genou, parfois très volumineux.
  • Molette tendineuse : gonflement souvent lié à un manque de mouvement (box).
  • Molette articulaire : sur le boulet, liée à un défaut d’aplomb.
  • Vessigon rotulien : autour du grasset, dû à un dysfonctionnement de la rotule.
  • Vessigon calcanéen : gonflement du jarret, fréquent chez les chevaux âgés ou mal entraînés.
  • Hygroma du genou, du jarret, du boulet : causés par des chocs ou des frottements répétitifs.

Autres localisations possibles

  • Garrot : hygroma lié à un tapis ou une selle inadaptée.
  • Tête : phlegmon de la nuque ou kyste sébacé dû à un licol mal ajusté ou porté en permanence.

Mais qu’y a-t-il dans ces gonfles ?

Il s’agit en général d’une dilatation des poches synoviales ou des gaines tendineuses. Lorsque le liquide synovial est produit en excès ou en quantité insuffisante, cela perturbe le fonctionnement articulaire, d’où les déformations visibles.

Prévention et soins des tares molles

Les maîtres mots sont prévention et soin. Offrir à son cheval une hygiène irréprochable, un travail adapté, une alimentation équilibrée et un sol de qualité est fondamental. Certains accessoires peuvent aussi limiter les chocs (ex. : anneaux de paturons élargis).

En cas d’apparition d’une tare molle, consultez un vétérinaire pour établir un diagnostic et adapter la prise en charge. Dans certains cas, repos, douches, et soins locaux permettent une récupération totale.

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? À lire aussi : Récupération du cheval après l’effort : comment bien le soutenir ?

? Pour aller plus loin sur les pathologies équines : Les tares chez le cheval

Article proposé par ALJ - Distri'Horse33® – © Tous droits réservés

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